| | | Quand le destin - ou les lutins - s'en mêlent ! { Dodo-le-méchant (a) |  |
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Jezabel H. McNolan
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|  Sujet: Quand le destin - ou les lutins - s'en mêlent ! { Dodo-le-méchant (a)  Dim 14 Juin - 1:02 | |
|  &  « Quand le destin - ou les lutins - s'en mêlent ! » « C'est ça Holden ! Écoute-moi pas ! »
Il avait accéléré le pas, laissant une nouvelle fois derrière lui une Jezabel en colère. Elle avait cessé de marcher et s'était arrêter devant les escaliers, ceux qui menaient aux dortoirs de Serdaigle et qui se trouvait juste à côté de la grande Salle. Ça faisait au moins 5 bonnes minutes que Jez suivait Holden, mais celui-ci ne s'était pas retourné une seule fois pour lui adressé la parole, en merveilleux frère qu'il était. Il était avec ce garçon avec qui il passait tout son temps, mais dont elle ne connaisait que le prénom et la réputation. Elle les voyait souvent ensemble, mais jamais son frère n'avait parlé de lui. Et c'était tant mieux. Elle n'apprécierait probablement pas avoir à se retaper toute la réputation du garçon et son influence au sein de sa maison, soit celle des Serpends souvent venimeux.
Jezabel était devenue une anti-populaire. Complètement, totalement et sans retour possible. Après avoir vu les effets sur son charmant frère, elle avait comme entretenu de nombreux préjugés sur les gens sur qui ont porte une trop grande attention. Et il semblerait que l'ami de son frère, Doriàn de son nom, soit l'un de ses spécimens. Bien sûr, elle jugeait sans connaître, mais ce n'était pas comme si ça affectait réellement quelqu'un. Quand est-ce que l'ami de son frère risquait de lui parler d'une manière ou d'une autre ? Il ne devait même pas être au courant que la grande rock star Holden A. McNolan a une petite soeur donc bon..
Holden monta les escaliers et Doriàn continua d'avancer, direction la grande salle. Du moins, c'est ce que croyait avoir vu Jez. Alors qu'elle se dirigeait maintenant à son tour dans la grande salle, histoire de déjeuner, lorsqu'elle entendit des cris et des espèces de froissements d'ailes. Que pouvait-il se passé pour qu'on cri ? Nous étions dans une école de magie après tout, les évènements surnaturels ne devaient pas surprendre, non ?
Du moins c'est ce qu'elle croyait jusqu'à ce qu'une bête se pose sur sa tête, faisant ainsi sortir un petit cri de sa bouche. Rien de bien alertant comparativement à ce que l'on pouvait entendre dans la grande salle, mais assez pour que ceux tout près d'elle l'entende. D'un coup rapide, elle tenta d'enlever ce qu'elle considérait comme une horrible chose de sa tête, emmêlant au passage ses cheveux. Mais la chose n'était plus dans ses cheveux et un saut se fit entendre à quelques pas d'elle, juste avant qu'une main trouve la sienne au passage.
Elle prit un moment à réaliser. Une main.. dans la sienne ? Mais qu'est-ce que ça voulait dire ces plaisanteries. Elle ne prit même pas la peine d'identifer qu'elle essaya - vainement - de retirer sa main de celle de l'inconnu. Un inconnu peut-être pas si inconnu que ça au final.. - Spoiler:
C'est nul, nul & re-nul. J'déteste les débuts, j'me rattrappe par la suite promis ! (a)
Dernière édition par Jezabel H. McNolan le Dim 14 Juin - 14:06, édité 1 fois | |
| | | | Doriàn L. Blueberry
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| | Sujet: Re: Quand le destin - ou les lutins - s'en mêlent ! { Dodo-le-méchant (a) Dim 14 Juin - 7:59 | |
|   "Les lutins de Cornouailles sont des créatures diablotines d'une couleur bleu électrique. Ils sont très impolis et adorent faire des farces.
Bon Doriàn on y va ?
On se retrouve là-bas.
Et quittant Holden, Doriàn s'engouffra dans le couloir menant chez les Serpentards. Un instant d'hésitation. Qu'était-il venu chercher au fait ? Rien, absolument rien. Simplement, il en avait un peu assez de tous ces bruits et cris qu'il entendait de loin. Du calme, bon sang ! Comment croyaient-ils devenir quelque chose dans ce monde s'ils s'effrayaient à la moindre occasion ? Lui au moins irait loin. Il suffisait de voir d'où il venait. À cette pensée fugace, un sourire victorieux mais amer s'étira sur son visage. Lui dont personne ne se souçiait il y a six ans.. Quel chemin parcouru. N'importe qui en serait fier, même le dernier des cancres.
D'un pas furtif, il fit demi-tour. Inutile d'aller s'enfermer dans les dortoirs pour une vague histoire de silence, alors que tout le monde devait déjà être réuni ailleurs. Il fallait aller où allait le monde. Misérable philosophie, nécessaire à celui qui veut réussir. Voilà quelques années qu'il s'était auto-proclamé Prince de Serpentard. Et quelques années que les gens avaient accepté cet état de fait. Qu'ils le veuillent ou non, c'était à peu près officiel. Et pas forcément réjouissant. Où qu'il se balade, il ne dégageait ni orgueil ni intelligence, non. Il y avait simplement écrit sur son front : Prince des Serpents. D'où des réactions assez violentes dans certaines maisons.
Doriàn ! Bordel mec, t'as pas un sort sous la main ?
Hmm.. ?
Retour à la réalité. Un regard vers un vague ami Serpentard et une blonde inconnue lui suffit pour analyser la situation. Qu'ils soient dans les bras l'un de l'autre, pourquoi pas ! Mais ils ne semblaient pas franchement réjouis tous les deux... Haussant un sourcil interrogateur, il eut droit à des explications emberlificotées et rapides de la part du vert & argent. Les lutins de Cornouailles. Évidemment. Ces vilaines petites bêtes de la couleur.. des Serdaigle. Doriàn avait toujours su que la botanique était une sale matière. Il aurait pu tenter quelques sorts, mais il y avait trop de monde. S'il se ratait, c'était idiot. Et ridicule. Logique incomparable n'est-ce-pas ? Doriàn jeta un regard à la blonde. Elle était bien arrangée, une peau de lait. Allez, l'autre Serpentard s'en tirerait tranquillement, au final.
Au loin, il aperçut une fille les cheveux emmêlés dans les mains d'un Lutin. Une future victime. De là venait sûrement tout ce remue-ménage.. Ridicule. Ils étaient tous plus ridicules les uns que les autres. Quand donc finiraient-ils par comprendre qu'il valait toujours mieux réfléchir dans le calme ? Il suffisait d'observer tous les couples inopinément formés pour comprendre qu'un peu de silence les aurait aidés. La fille lui rappelait quelque chose. Jezabel, voilà ! Celle qui avait le même prénom qu'Holdy... Et celle dont le même Holdy n'avait jamais clairement affirmé si elle était sa soeur ou non. Peu importe. Peu importe ? Pauvre Doriàn, qui n'a pas pu voir plus loin que le bout de son nez..
Un saut de lutin. Une menotte de lutin le tirant par le vêtement. Il avait suffi de quelques secondes pour que lui aussi soit victime de cette gigantesque farce monstrueuse. Dans sa main, il y avait celle de Jezabel. Une Poufsouffle classée dans la catégorie des inutiles. Et qui, l'idiote, agitait vainement sa main, comme si elle ne savait pas déjà qu'il n'y avait rien à faire. Doriàn perdit un instant le sens des priorités, se focalisant sur son contact involontaire. Quelle farce débile, nom de poils de Merlin ! Heureusement, la fille avait une main agréable, ni moite ni quoi que ce soit. Son seul défaut était donc de venir kidnapper la sienne. Bordel. Est-ce que son statut ne servait donc à rien ? Est-ce que cette popularité ne pouvait le prémunir contre toutes ces idioties ? Petit Doriàn encore naïf va..
Bon, je suppose que tu n'es pas franchement plus ragoutée que moi de cette situation, hein ?
Et pour la première fois, il vint fixer la jeune fille. Elle avait de jolis yeux. De jolis yeux inutiles. Aucune flamme n'y brillait qui puisse signifier qu'elle avait une idée pour sortir de ce pétrin. Il n'attendait pas vraiment une réponse, il ne voulait pas en rajouter au niveau sonore de la grande salle. Soudain, un lutin passa à proximité. D'un geste furieux, il le happa à la gorge, le regardant d'un air de dégoût profond. Peut-être aurait-il du être plus studieux en cours de botanique ?
Ok, je maudis les lutins jusqu'à la quatrième génération. Non pas que ta présence me soit désagréable McNolan, non, du tout...
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| | | | Jezabel H. McNolan
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| | Sujet: Re: Quand le destin - ou les lutins - s'en mêlent ! { Dodo-le-méchant (a) Dim 14 Juin - 17:08 | |
| & « Doriàn & Jezabel » Jezabel tenta vainement de remettre ses cheveux en place avec sa main restante, alors qu'elle ne cessait de tirer sur l'autre pour qu'elle se décolle de celle de l'inconnu. Elle avait probablement l'air folle à faire deux choses en même temps, deux choses pratiquement impossible qui plus est. Elle n'avait même pas adressé un regard au propriétaire de la main, trop occupée à se concentrer sur ce qui se produisait. Le regard figé sur deux mains involontairement liés et l'esprit fixé sur ses cheveux, elle ne réalisait pas l'ampleur de la situation.
« Haaaaaa ! Mais décolle ta main ! »
C'est à ce cri que Belle se décida à relever le regard, prendre conscience de ce qui se passait autour d'elle. Le Serpentard qui venait de lâcher cette plainte ne semblait bien heureux d'être pris avec cette Serdaigle boutonneuse et quelques peu joufflus. Automatiquement, Jez pensa "Sa réputation". C'est ce qui devait se tramer dans la tête du vert & argent ; sa réputation en prendrait un coup. Et la jeune McNolan était ravie de savoir que tout n'allait pas pour le mieux, même pour les grosses têtes enflés de l'école. Secrètement, elle espérait que son frère y passerait aussi. Mais elle savait qu'il finirait victime à son tour, qui échappe au lutins ?
Elle se retourna enfin vers son "compagnon" lorsqu'il prit la parole. Cette voix, elle l'a reconnaisait, bien qu'elle ne l'est pas entendu souvent. Et ces accents de mépris perceptible dans la voix. Elle croisa son regard et elle crut qu'elle allait y rester. C'était bien son jour de chance ! Doriàn Lucas Blueberry. Le destin aurait-il pu frapper encore plus fort ? Un peu plus et elle devait se coltiner son frère c'est ça ? De ce qu'elle avait entendu, il n'était qu'une copie de son frère, ou un semblable. Bien entendu, ce n'était que son jugement personnel car il était bien plus souvent appelé le "Prince" de Serpentard plutôt qu'une copie d'Holden A. McNolan. Elle le regarde, tentant le plus possible de ne pas songer au fait que leurs deux mains sont entre liés par un coup merdique du hasard et qu'il n'y a aucun moyen d'y échapper. Dur quand c'est la seule chose vers quoi son esprit est tournée, maintenant qu'elle est sortie de sa bulle - et de ses cheveux. -
« Comment t'as fait pour deviner ! »;dit-elle d'un ton faussement enjouée, avant de lâcher un soupir très perceptible pour les oreilles du vert et argent.
Elle détourna immédiatement son regard, dans l'espoir de peut-être apercevoir un couple qui aurait trouvé une quelconque manière de détaché leur main l'une de l'autre. Non pas qu'elles ne s'emboitaient pas parfaitement - même qu'elles le faisaient peut-être un peu trop parfaitement, la peau douce du Serpentard aillant eu le don de provoquer un frisson à la jeune fille lors de leur premier contact - mais simplement que le contact était innaproprié.
McNolan. Agréable de se faire appelé par son nom de famille.. En fait non, elle détestait ça. Elle avait beau ne pas connaître ce grand icône de l'école qui lui tenait présentement la main, elle détestait déjà cette manière si impersonnelle qu'il avait de s'adresser à elle. Mais en y réfléchissant bien, s'il connaisait son nom de famille, c'est qu'il savait qu'elle était la soeur de celui qu'elle croyait être son meilleur ami, pas vrai ? Elle n'avait que retenue son nom de famille dans toute la phrase qu'il avait prononcer, négligeant presqu'il trouvait sa présence qu'à moitié agréable. Et puis, les lutins, ils avaient largement le temps de les détester, pris comme ça, main dans la main, tel un couple forcé ?
« Comme ça tu sais que Holden est mon frère ? »
Elle le posait comme une question, mais dans sa tête c'était une affirmation. Pour elle, c'était une évidence que deux personnes aillant le même nom soit dans la même famille, mais vut la tronche que tirait le "Prince de Serpentard", ce n'était peut-être pas de même pour tout le monde. Venait-elle de gaffer ? Et puis tant pis, ce n'était pas elle qui devrait s'expliquer après, c'est Holden.
« Ou pas.. »
Elle se mordit la lèvre, regardant une deuxième fois son interlocuteur. On pouvait dire qu'il savait déjà quelque chose de nouveau sur la vie de son meilleur ami. Il allait se coucher moins bête, si cela était possible bien évidemment. Ha la la les préjugés, quand tu nous tiens.. | |
| | | | Doriàn L. Blueberry
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| | Sujet: Re: Quand le destin - ou les lutins - s'en mêlent ! { Dodo-le-méchant (a) Dim 14 Juin - 18:00 | |
|   "Je n'ai pas le délire. Je n'ai que le vif sentiment de ce qui vaut la peine qu'on soit né, et de l'inutilité du reste." Quel pétrin, mais quel pétrin. Plus il regardait l'acolyte inopinée, plus Doriàn avait une furieuse envie de s'enfuir à l'autre bout du monde. Il ne savait rien d'elle, et il ne voulait rien savoir. McNolan, le même nom qu'Holdy, voilà tout. Et à part ça ? Rien. Peu importe l'allure assez agréable de la fille, ce n'était qu'une inutile. Cette mésaventure ne lui servirait strictement à rien. Et risquait même fortement d'entacher sa réputation. Au loin, il apercevait trois lutins, dont un les regardait fixement. Si c'était lui qui avait fait ce coup, il allait passer un sale quart d'heure. Foi de Prince. Lentement, le Prince en question se retourna sur la petite menotte. Impossible de se décoller. Quel sortilège franchement idiot !
L'autre semblait de son côté aussi énervée. De quoi agaçer suffisamment le Serpentard. Il aurait compris que la fille soit heureuse, ou même inquiète de sa réaction à lui.. Mais non. Elle était tout bonnement hors d'elle. Enfin heureusement, pas au point de crier ou quoi que ce soit. Simplement assez pour lancer quelques remarques d'un ton évident. Remarques idiotes et faciles, à en juger par le fameux "Comment t'as pu deviner." Complètement primitif et inutile. À quoi bon utiliser de l'ironie fasse à celui qui était passée maître en ce domaine ? C'est donc d'un ton extrêmement lointain qu'il laissa tomber.
Je suis assez perspicace, et tu ne caches pas vraiment tes impressions.
Il suffit d'un quart de seconde à la jeune demoiselle pour devenir soudain plus intéressant que prévu. Quelques petits mots furtifs en fait. "Holden est mon frère". À peine une phrase, une évidence constatée par une gamine de.. quoi ? quatrième ? cinquième année ? En tout cas plus jeune que lui. Et plus jeune que Holden. McNolan. Il ne s'était donc pas trompé. Et Holden avait tout fait pour fuir le sujet.. en vue de quoi ? Doriàn interloqué regarda la jeune Poufsouffle. En fait, il n'y avait pas à chercher bien loin. Si son ami voulait conserver un tantinet de popularité parmi les plus hautes instances de Poudlard, il avait tout intérêt à ne pas afficher cette soeur-là. Et Doriàn tout intérêt à la découvrir.
Tu sens toi-même ta confusion. Bien vu, je n'étais pas au courant.
Absolument sans tact, Doriàn se réjouissait de sa franchise. Dans un autre temps, il aurait peut-être pris soin de falsifier la vérité, pour protéger la sensibilité de la jeune fille. Mais voilà bien longtemps que ce genre de précautions ne lui traversait plus l'esprit. Un fin sourire s'étira sur ses lèvres. Les lutins auraient eu au moins un intérêt, ce qui n'était pas certain dès le début. Il y avait de fortes probabilités pour que désormais, la situation ne fasse qu'empirer. Tout simplement car Doriàn n'avait pas envie de parler. Pourtant, quelque chose l'y forcait.
Est-ce que par hasard tu aurais retenu quelque chose de ton cours de botanique sur la Cornouaille et ses habitants ?
Et Doriàn sourit. Après tout, la soeur d'une rockstar, fille de Poufsouffle apparemment très naïve, devait étudier en cours non ? Qu'elle serve à quelque chose, flûte ! Ca ne suffisait pas d'être "la soeur de". Surtout quand personne n'est au courant. Donc, en toute logique, elle devait avoir un talent quelconque quelque part. Pourquoi pas en botanique. Mais la mine de la fille l'inquiétait un peu. Il semblait qu'il y ait des gens aussi crasse que lui en botanique. À moins qu'il ne s'égare ? Tout en écoutant sa réponse, il la traîna dans un coin de la salle, vers le fond de la table des Serpy. Là ils seraient moins dérangés qu'à l'entrée, et personne n'irait colporter de rumeurs dont il avait par-dessus la tête. Puis tout d'un coup il lança
Ton prénom ?
Doriàn, ne prenant pas la peine de formuler une phrase. Tout ce qu'il mériterait, c'est une bonne poire en pleine pêche. Mais évidemment, voilà qui ne traîne pas dans tous les coins. Et puis, c'est déjà bien assez qu'il s'intéresse au prénom de l'inconnue non ? Surtout s'il le connaît déjà et ce n'est qu'une vérification ? Peut-être même une volonté de ne pas l'appeler par son nom de famille. Mais oui, ce Prince fait des progrès d'amabilité. Ou presque. Car s'il se refuse à l'appeler McNolan, c'est peut-être pour ne pas enticher le nom de son ami, qui sait ? Lui en tout cas ne prend même pas la peine de se présenter. Un front passe sur son nuage. Dans d'autres temps, toujours, il aurait pu être différent, et donner son nom. Mais là c'était trop tard. L'étiquette qui s'attachait à chacun de ses pas suffisait pour faire naître les préjugés. Que pensait-elle d'ailleurs, face à lui qui ne faisait absolument rien pour redorer son image ? Est-ce qu'il lui rappelait son frère ?
C'est fou tout de même...
qu'ils soient de la même famille. Réflexion purement personnelle qu'il ne jugea pas nécessaire de finir à haute voix. | |
| | | | Jezabel H. McNolan
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| | Sujet: Re: Quand le destin - ou les lutins - s'en mêlent ! { Dodo-le-méchant (a) Lun 15 Juin - 1:43 | |
| & « Les arrogants ne font rien d'autre que d'édifier des châteaux où ils cachent leurs craintes et leurs doutes.. » Un nouveau soupir. Ça ne faisait que 5 minutes qu'ils étaient collés l'un à l'autre, leur main entremêlés par ce contact magique complètement ridicule, et déjà elle n'avait qu'une envie, c'était de se couper la main, de la lui laisser en souvenir d'une McNolan et de s'enfuir en toute vitesse, perdant son sang au passage. Quoique ce serait peut-être un peu trop douloureux comparativement à ce qu'elle devrait subir en restant accroché à Doriàn. Lui laissé sa main était peut-être un peu trop cher payé en y réfléchissant bien..
Elle avait probablement gaffé en parlant ainsi de son lien avec Holden. À l'école il y avait deux catégories de gens aux yeux de Belle ; ceux qui étaient au courant de son lien avec la grande rock star de l'école et qui la prennait pour sa secrétaire, ou bien ceux qui ignorait totalement son existence. Et peu importe la catégorie, cela avait le don d'enrager Jez', qui malgré tout tentait de se montrer le plus calme et sereine possible. Bien qu'elle n'avait souvent qu'une seule et unique envie ; changer de nom de famille !
Non mais c'était pas possible à la fin, est-ce qu'Holden avait si honte d'elle qu'il en venait à rayer son existence aux yeux de son meilleur ami ou du moins prétendu meilleur ami ? Elle allait vraiment finir par se vexer, surtout avec le ton qu'utilisait le Serpentard. Si elle avait ses deux mains de disponiable, elle lui arracherait probablement la tête. Mais ça, c'était seulement ce qu'elle désirait, pas ce qu'elle pouvait faire. On pouvait dire que la jeune McNolan était facilement piqué dans son orgueil, spécialement avec un garçon qui lui rappele un peu trop le genre de personne que son frère est devenu.
« Surprenant ! »
Elle n'arrivait plus à se détacher de ce ton sarcastique qu'elle avait depuis qu'ils avaient commencés une "conversation" - si leur échange de quelques mots formant quelques phrases pouvaient être considérés comme une conversation bien évidemment - Si elle avait put, elle aurait fait voeu de silence à partir de maintenant et jusqu'à ce que sa main soit décoller de ce semi-inconnu. Mais évidemment, il ne serait pas poli de ne pas répondre au question que ce "charmant" Serpentard lui posait, et comme Jezabel Hannah McNolan était une fille polie, son voeux de silence intérieur venait d'être réduit à néant. Saleté de langue de vipère.
« J'suis qu'en troisième année. Si tu crois que j'ai vu ça les Cournouailles ou quoi que ce soit ! »
Oui elle l'avait vut, oui elle avait retenue la matière, mais non elle ne lui dirait pas. Il était plus vieux qu'elle, elle pouvait le voir par son visage qui avait des traits similaires à ceux de son frère, prouvant la maturité qu'elle-même n'avait pas encore acquise. Et puis, il devait bien avoir le même âge qu'Holden pour qu'il soit si proche. Donc, s'il était plus vieux, il avait plus de connaisance qu'elle, donc ce serait à lui de les tirer d'affaires. Aucune chance qu'elle lui donne satisfaction sur ce point là, surtout pas avec le ton sur lequel il l'aborde. Elle n'était pas à son service non plus ou quoi que ce soit, ce n'est pas parce qu'ils sont liés d'une quelconque manière qu'elle devient automatiquement sa servitante en !
Et puis il l'a traina - presque de force, donc d'une manière peu agréable - jusqu'à la table des verts et argents. Table ou elle n'avait clairement aucunement sa place. Cet cochonnerie de sortilège avait clairement eu le don de gâcher la journée de la petite McNolan. Et elle allait faire comment aujourd'hui pour profité de sa journée si elle devait se coltiner ce grand frais ch*er de Serpent ?
« Demande à Holden si tu veux le savoir ! »
Cette réponse avait fusée automatiquement de sa bouche, sans vraiment qu'elle n'y ait songée. Ce n'était pas vraiment dans ses habitudes d'être si arrogante ou sarcastique avec quelqu'un, spécialement quelqu'un qu'elle ne connait pas, mais elle n'aurait sut dire pourquoi - ou elle aurait pu l'expliquer en un mot ; Holden - mais le prince de Serpentard n'attirait pas sa sympathie. Toutefois, si elle devait passé encore un nombre de temps indéterminé avec lui, peut-être fallait-il mieux qu'elle se montre plus gentille, ou du moins qu'il connaisse son prénom.
« Jezabel »
Toujours aussi sec, aussi froid, aussi peu sympathique. Pour la gentillesse on repassera.. Elle ne trouva pas utile de lui demander à son tour son nom, puisqu'elle le connaisait déjà et elle était complètement sûre et certaine qu'il s'agissait bien de Doriàn Lucas Blueberry. Les descriptions qu'on avaient fait de lui n'aurait pas pu trompé, il était exactement ce qu'on disait qu'il était. Et c'en était presque désolant. Mais bon, dans la situation dans laquelle il se trouvait, elle n'avait pas vraiment la tête à être désolée pour la personne qu'il était. Elle avait plutôt le temps de se demander quand ils seraient enfin séparer l'un de l'autre.
Et voilà qu'il se mettait à penser à voix haute. Surtout qu'il ne finissait pas ses pensées, ce qui poussaient Jezabel a lui donné de l'attention, chose qu'elle essayait toutefois de ne pas faire depuis qu'ils étaient assis à la table des Serpentards. Elle se retourna vers lui, il semblait trouvé amusant ce à quoi il était en train de penser. Et voilà qu'elle voulait analyser ce qui se passait dans sa tête. Elle aurait voulu refreiner la question, l'empêcher de passer ses lèvres, mais c'était impossible. Aussi stupide que c'était, elle avait envie, elle avait besoin de savoir. Stupide curiosité.
« Qu'est-ce qui est fou ? Normalement on finit nos phrases si on veut se faire comprendre ! »
Elle aurait pu se passer de ce commentaire, mais il avait été trop tentant de le laisser sortir. L'arrogance accompagnait si bien la curiosité ! | |
| | | | Doriàn L. Blueberry
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| | Sujet: Re: Quand le destin - ou les lutins - s'en mêlent ! { Dodo-le-méchant (a) Lun 15 Juin - 6:09 | |
|   Toutes les rencontres se font par hasard Sympathique journée... Non seulement il devait se coltiner une Poufsouffle inconnue, mais en plus c'était une Poufsouffle hurlante. Le genre de créatures qu'on ne rêve pas forcément de croiser de bon matin. Bien obligé de la traîner à sa table, sinon tout le monde allait finir par les regarder. Et les écouter. Or s'il y avait bien quelque chose dont Doriàn se rappelait à propos de ces fichus lutins, c'était d'une histoire de secrets. Il se souvenait la situation improbable que lui et son voisin de paillasse avaient imaginé, révélant les secrets les plus improbables à des premières années terrifiés.. Hors de question que l'attention soit fixé sur eux si jamais cette vilaine étape devait arriver. Quand au reste, incapable de se remémorer quoi que ce soit. Et sa camarade du jour ne semblait pas franchement coopérative. Très bien. Sauf qu'il fallait agir.
Oh tu sais, c'est pour toi que je demande hein. J'ai cru remarquer que la situation ne te réjouissait pas tellement. Mais enfin, si je me suis trompé, tu m'en vois ravi.
Certes, l'ironie était mordante dans ses propos. Mais sa voix était un peu plus douce et plus tranquille. Il en avait tout simplement assez de ces sarcasmes inutiles. À quoi bon ? Puisqu'il avait, accrochée à sa main innocente, une troisième année inconnue, pourquoi s'en faire une ennemie ? Oh certes les préjugés qu'elle avait déjà ajoutées à la manière dont il avait réagi n'en ferait pas une amie, mais... Mais plus Doriàn la regardait, plus il lui trouvait quelque chose. Elle ressemblait à son frère. Sauf que chez elle, l'orgueil se voyait remplacé par une curiosité sans bornes et l'arrogance par une susceptibilité extrême. Le Serpentard ne disait plus grand chose. Pourtant, elle continuait à répondre vivement. Jezabel, donc. Il nota l'information, sans rétorquer quoi que ce soit. Surtout, ne pas envenimer plus que de raison une situation périlleuse.
Mais apparemment, la curiosité de la jeune fille était plus forte que sa soi-disant répulsion et autres sentiments négatifs. Puisque, d'un ton sec mais passons, elle insista pour connaître la fin de sa phrase. Il la regarda fixement dans les yeux. Jezabel... Oui, elle n'était qu'en troisième année, comme elle l'avait elle-même rappelé. Elle n'avait pu se faire à des joutes verbales qui n'avaient pas cours chez les Pouffsoufles. Sinon elle aurait bien vite saisi le risque évident de sa dernière réplique. La porte trop facile qu'elle lui ouvrait, et qu'il ne pouvait s'empêcher de passer.
Mais pourquoi aurais-je envie que tu me comprennes ?
La question n'était même pas posée méchamment. Simplement comme une pure évidence, née d'un esprit logique. Son but en effet n'était pas qu'elle le comprenne. Lui voulait comprendre le monde, disséquer la personnalité de chaque sorcier. Mais cette minutieuse observation du monde ne s'appliquait jamais à lui-même. De toutes façons, même si Jezabel voulait le comprendre, même s'il était d'accord, il était trop tard. La carapace "Prince de Serpentard", cette armure qui le protégeait de certains coups, empêchait aussi qu'on accède à autre chose qu'à son masque de fer. Doriàn sourit. C'était trop compliqué. Il n'était même pas un autre sous la carapace, non. Il n'avait pas cette joie simple de la double-personnalité. Il était la carapace, il s'était forgé lui-même.
En croisant le regard de Jezabel, il se rendit compte qu'il la laissait dans un silence exaspérant. Il sourit. De ces sourires qui peuvent être interpréter n'importe comment. Il aurait bien voulu expliquer sa phrase, mais il ne le pensait déjà plus. Il n'était absolument pas fou qu'ils soient frères et soeurs, bien au contraire. Ils semblaient se compléter parfaitement. Avec quelques arrangements, Holden aurait même pu être fier de sa soeur. Peut-être l'était-il, au fond. Doriàn se souvenait de quelques fois où le jeune rockeur avait longuement regardé cette McNolan. Sans jamais réussir à décrypter ces regards bienveillants. Aujourd'hui, il en savait plus. Mais il n'eut pas le temps de poursuivre ces réactions que deux voix essoufflées percutèrent ses oreilles :
Arrêtez-le, arrêtez-le !
C'était une Serpentard qui hurlait. Accrochée à elle, un inconnu. Et devant eux, un lutin espiègle et agile qui fonçait sur.. Jezabel & Doriàn. S'accroupissant, Doriàn vint interrompre la course de la créature, le maintenant fermement en place, Jezabel forcée de suivre le mouvement. La Serpentard vint à lui, et tenta de dégainer furtivement sa baguette. Mais celle-ci tomba au sol, laissant Doriàn impatient et résistant à la force du lutin. Ce fut au garçon inconnu de clore cette ridicule situation. D'un sort bien placé, il neutralise le lutin, qui se figea entre les bras de Doriàn. Et le couple improbable, pas libéré pour autant, s'en allèrent en remercièrent fortement les deux ...élèves, puisqu'ils n'avaient que ça en commun.
Eh bien, il semblerait qu'on doive faire le tri parmi tous les lutins de la Salle pour bloquer le notre...
Un sourire ironique, un regard pétillant, et Doriàn ne peut s'empêcher de préciser tranquillement :
Je crois qu'on va être forcés de coopérer. | |
| | | | Jezabel H. McNolan
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Humeur : stressée & énervée un maaaaaax !
| | Sujet: Re: Quand le destin - ou les lutins - s'en mêlent ! { Dodo-le-méchant (a) Lun 15 Juin - 18:35 | |
| & « C'est quand on cherche le plus à comprendre qu'on trouve le moins de réponses.. » La jeune McNolan n'arrivait pas à croire qu'elle était là, assise à cette table qui était loin d'être la sienne, main dans la main avec un inconnu totalement arrogant et cette envie irrésistible de lui lancée des piques à chaque fois qu'elle ouvrait la bouche. Ses amies ne l’auraient probablement pas comprit s’ils l’avaient vu agir ainsi, de telles répliques n’étant pas celles qu’elle avait l’habitude de dire. Seul son ton de voix aussi doux, malgré ses intonations sarcastiques prouvait qu’elle était toujours la même.
Elle se retourna vers lui, le regard suspicieux. Ces sourcils arqués et un faux sourire était né sur ses lèvres. « c'est pour toi que je demande hein ». Elle crut qu’elle allait partir à rire lors de cette réplique. Et ce n’était réellement pas l’envie qui manquait. Mais elle aurait réellement été trop bête de le faire, alors elle se contenta de sourire comme une idiote, alors qu’une envie de s’esclaffer comme si quelqu’un la chatouillait la tiraillait.
« Dis pas n’importe quoi, on sait tous que tu ne penses qu’à toi ! »
Il n’y avait pas le ton sarcastique qu’elle utilisait depuis le début - ou presque - de leur échange. Un sourire que l’on aurait pu croire vrai - si l’on avait pas assister à leur début assez catastrophique de « rencontre » - et un ton de voix qui se voulait aimable et serviable. Mais il sonnait faux, creux au fond de ses oreilles. Peut-être parce qu’elle ne reconnaissait pas ce ton elle-même ? Mais Doriàn lui, qui n’analysait ses tons que depuis peu de temps, ne ferait probablement pas la différence. À moins que ce soit mal connaître le prince de Serpentard..
Elle était curieuse, susceptible et bornée. Et dans le temps de le dire, elle avait probablement fait en sorte que Doriàn soit capable de déterminée ces traits de caractères chez elle. Yeux dans les yeux, il était facile de lire ce à quoi Jezabel pensait, ces idées fondées, elle qui était si dure à faire changer d’avis. Ses yeux avaient toujours été ses pires ennemis, capable de faire passer n’importe quel message à n’importe qui. Il pouvait probablement y lire cette curiosité danser dans ses iris d’un bleu océan. Celle de son compagnon toutefois, semblait plus dure à déchiffrer. Comme son caractère en entier au fond. Elle n’avait généralement pas de difficulté à cerner quelqu’un, pourtant dans le cas du garçon, elle ne cernait que son arrogance. Et elle ne voulait pas croire qu’il n’était que ça ; une carapace remplie d’arrogance. Ça ne se pouvait pas.. Pas dans le monde de Jezabel du moins.
Et puis, direct. Elle n’avait rien à dire « Mais pourquoi aurais-je envie que tu me comprennes ? » C’était une bonne question. Une bonne question auquel la jeune McNolan ne trouvait absolument rien à répondre. Pourquoi elle voulait le comprendre ? Parce qu’elle était curieuse, voilà tout. N’avait-il pas comprit qu’elle aussi était plutôt douée en analyse - enfin, peut-être pas tant douée mais bon. - ? Elle ne détournait plus son regard de lui à présent, elle qui avait chercher tantôt à éviter tout contact avec ce dernier, bien que leur contact de mains ait été impossible à défaire. Elle voulait répondre, elle cherchait quelque chose à répondre, mais elle ne trouvait rien de mieux que « Parce que.. ». Pas très fameux, et surtout c’était à faire mourir de rire le garçon si elle lui sortait simplement ça. Autant préféré le silence, moins risqué.
Mais en croisant son sourire, le silence semblait bien moins sécuritaire tout d’un coup. Elle défigea des yeux de son interlocuteur, regardant au loin dans la grande salle, cherchant une réponse un peu moins idiote que « Parce que.. » qui ferait bien l’affaire dans la situation.
« Pour qu’il soit plus facile de discuter peut-être ? Je veux juste savoir ce que tu trouves fou, j’ai pas envie de connaître le moindres de tes secrets.. »
Faux. Elle avait envie de savoir ce qui se cachait derrière une personne du genre de Doriàn. Ce que pouvait cacher une telle insolence. Et si elle se rappelait bien de ses cours - qu’elle avait prétendue ne pas connaître - sur les Cornouailles, pour être libérée du contact de l’autre, ils devraient se dire un secret. Bien qu’elle n’est absolument rien d’intéressant à lui dire, elle était intriguée de savoir ce que lui trouverait à lui dire, en espérant que cette confidence en vaudrait la peine. Mais elle n’était pas forcée de le lui faire savoir de suite, il devait bien en avoir quelques connaissances lui aussi..
« Arrêtez-le, arrêtez-le ! »
Elle n’avait même pas eu le temps de prendre conscience de ce qui se passait, que déjà elle était tirée de tout bord tout côté. Bon, peut-être pas à se point-là, mais ce n’était jamais réellement agréable d’être forcé de faire des mouvements dont on n’était pas au courant, et qui ne nous plaisait peut-être pas. Et puis elle vit le lutin dans les bras de Doriàn. Celui-ci semblait être un élément clé dans la « libération » du couple, donc il jouerait aussi un élément clé dans leur histoire. Mais ils étaient censés faire comment pour retrouver leur bidule, si Jez n’avait même pas eu l’honneur de voir à quoi il ressemblait ? Surtout en sachant que la majorité des lutins de Cornouailles sont tous identiques..
« Facile à dire. Je sais même pas à quoi il ressemble ! »
Remarque stupide. Très stupide. Mais à l’idée de devoir épluché la grande salle main dans la main avec le prince des Serpents, elle n’avait pu s’en empêcher. Coopérer. Il n’aurait pas le choix de toute façon, s’il voulait finir ça le plus tôt possible. Car il n’était pas du tout dans ses projets de passé le restant de la journée avec lui, alors autant en finir maintenant, se disait-elle.
« Par quoi on commence ? », dit-elle d’une mine boudeuse qui montrait sa motivation ou plutôt, sa non-motivation.
Elle devait se pencher sur le cas des lutins plutôt que sur le cas de Doriàn, car ce n'était clairement pas lui qui allait les aider à sortir de ce pétrin qu'était leur main entremêlés. Elle regardait donc tous les lutins de la grande salle, dans l'espoir de peut-être reconnaître celui qui lui serait sauté sur la tête. Mais comment renconnaître quelqu'un - ou plutôt quelque chose puisque ces bêtes ne ressemblaient à rien avec leur gros yeux grobuleux et leur oreilles pointues - que l'on a jamais vu ? C'était bien simple, pour Jezabel, ces Cornouailles avaient tous la même tête, ce qui n'était pas très aidant..
Après quelques minutes, Jez' remarqua quelque chose qui pourrait peut-être les aider. En effet, les lutins avaient cette mauvaise habitude de regarder ceux qu'ils avaient mis en couple avec ce regard qu'elle avait envie de qualifier d'attardé. Leurs lèvres retroussés, les yeux fixés vers les mains entremêlés, action qu'ils avaient causés, la fierté était plus que perceptible chez ces petits êtres bleus. Mais si Belle attrapait celui qui avait collé sa main à celle de Blueberry, elle le ferait payé.. cher ! Elle se leva de son siège ou elle avait prit place, bien qu'elle s'était retrouvée légèrement collée au Serpentard après l'attaque d'un petit monstre, et força le garçon à la suivre. Ils allaient arriver à retrouver la chose. ils étaient obligés.
« Si t'en croises un qui nous regarde avec un air d'attardé, c'est notre homme ! » | |
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