Patacitrouille
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 Encore ce rêve ; pv Géileis H.

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2 participants
AuteurMessage
Caoilfhionn E. Hopkins
Cinquième année
Caoilfhionn E. Hopkins


Messages : 46
Date d'inscription : 01/06/2009
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Humeur : catsoon

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MessageSujet: Encore ce rêve ; pv Géileis H.   Encore ce rêve ; pv Géileis H. Icon_minitimeMar 16 Juin - 18:01

Encore ce rêve ; pv Géileis H. Iconjessicastroupsa12 Encore ce rêve ; pv Géileis H. Mb0711
(c) faith & heroin
« Deux scorpions dans le même trou
s'accommodent mieux que
deux sœurs dans la même maison. »
proverbe arabe


    « Géi’ Géi’ ! Allé viens ! C’est bon le jet d’eau est à nous ! »
    « Je viiiieeeennnns !!! »

    Les deux petites filles couraient dans le jardin en maillot de bain pour jouer avec le jet d’eau, il faisait une chaleur étouffante dehors. Leur mère riait de les voir ainsi, et elle leur criait aussi quelques règles de sécurités. Mais elle ne continua pas bien longtemps puisque les deux sœurs arrosèrent ensemble leur maman qui se sauva avant d’être entièrement trempée. Géileis et Caoilfhionn se laissèrent tomber sur la pelouse, littéralement écroulées de rire.

    « Caelan ? »
    « Quoi ? »
    « On sera amies pour la vie toi et moi ? »

    La jolie petite blonde regarda sa petite sœur avec tendresse et lui sourit. Caelan avait dix ans, Géileis en avait neuf.

    « Pour la vie, on est inséparables. »




    Caoilfhionn ouvrit les yeux difficilement et se les frottas, puis elle s’étira de toute sa longueur dans son lit, elle regarda autour d’elle pour se resituer dans le temps. Hogwart. Evidemment, elle ne l’avait pas quitté encore. Heureusement, c’était sa maison, le seul lieu qui l’aidait à oublier son père et l’absence de sa mère. Elle laissa échapper un long, un très long bâillement avant de s’asseoir dans son lit. Encore une fois, une fois de plus, Caoilfhionn avait refait ce rêve où elle jure à sa sœur qu’elles seraient inséparables pour la vie. Menteuse. Géileis aurait très bien pu lui répondre cela, mais non, tellement gentille qu’elle en devenait naïve. C’est pour cette raison que Caoilfhionn la détestait tant, mais pas seulement, et pourtant... elle ne pouvait s’imaginer la laissant naïve entre les mains de personnes avares qui pourraient profiter d’elle. Oh bien sur elle savait se débrouiller, encore heureux ! Elle n’aurait pas aimé devoir veiller sur elle ! C’aurait été la goutte qui fait déborder le vase.

    Caoilfhionn se leva et pris ses affaires dans sa valise, autrement dit sa tenue de sorcière et des sous vêtements propres, ainsi qu’un pantalon. Elle mettait toujours un pantalon sous son uniforme, sait-on jamais disait-elle parfois. Imaginons que sa tenue se coince quelque part et se déchire... Quelle honte ! Ou même pour ne pas avoir froid en hiver, bien qu’en ce moment il fasse bon. Mais elle prenait toujours cette précaution. Elle partit à la salle de bain pour prendre une douche et se préparer : brossage des dents, maquillage léger dans cette école, coiffage des cheveux, parfum... Quelques minutes plus tard, elle mettait son pyjama sous son oreiller et faisait son lit à la va-vite. Puis elle descendit pour se rendre à la grande salle et prendre son petit déjeuner en compagnie de ses quelques amis de serdaigle. Quelques seulement, parce que miss Hopkins n’est plus du genre à sympathiser avec tout le monde. Avant oui, c’était le cas, mais plus maintenant. Désormais elle détestait tout et tout le monde, tout le temps.

    La jeune femme entra dans la grande salle et se dirigea vers sa table, celle des serdaigles. Elle s’assit à côté de quelques amis à elle qui étaient en pleine discussion. Elle attrapa du pain, du beurre et de la confiture, son petit déjeuner traditionnel, mais avec une boisson typiquement de Hogwart. Elle se prépara quatre morceaux de pains beurrés et tartinés de confiture à la fraise. Cette demoiselle a toujours eu une faim de loup ! Caoilfhionn but sa boisson, prit deux serviettes et ses morceaux de pain, puis elle partit après avoir salué ses amis. Elle ne leur laissa même pas le temps de lui demander où elle allait. Il y avait tellement de monde dans la salle qui parlait en hurlant, qu’elle se sentait presque mal. Bon non, ce n’est pas vrai. En vérité, Caoilfhionn avait juste envie de sortir prendre son petit déjeuner dehors, elle avant avait plus que marre d’être toujours enfermée pour manger. La jolie blonde avait d’abord eu dans l’idée de se rendre au parc, dans les jardins, mais après réflexion, elle se dit que ce n’était pas une si bonne idée. Bien souvent les élèves s’y rendaient après leur petit déjeuner, elle risquait de ne pas être tranquille, encore une fois. Finalement, elle se rendit à un endroit beaucoup moins remplit en cette matinée.

    Caoilfhionn arriva sur le terrain de Quidditch, complètement vide. Pas étonnant à cette heure-ci ! Elle monta les escaliers qui menaient aux gradins, elle se serait bien installée sur la pelouse mais il y avait pas mal de terre. Mais surtout, si jamais quelqu’un venait par ici, elle serait hors de vue. Caelan s’installa vers le milieu, le soleil la réchauffait doucement et agréablement. Elle commença à manger.
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Géileis L. Hopkins
Quatrième année
Géileis L. Hopkins


Messages : 77
Date d'inscription : 01/06/2009
Crédit avatar : (c) hay-gurl @LJ
Pseudo : Wendy
Humeur : Songeuse

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MessageSujet: Re: Encore ce rêve ; pv Géileis H.   Encore ce rêve ; pv Géileis H. Icon_minitimeDim 21 Juin - 15:48

    Encore ce rêve ; pv Géileis H. Img1245577rb4a
    (c) Misery Angel

    Encore ce rêve ; pv Géileis H. Ziozvd
    (c) piratesoul
      L'obscurité ne peut pas chasser l'obscurité ; seule la lumière le peut. La haine ne peut pas chasser la haine ; seul l'amour le peut. Martin Luther King
    « Géi, je me demandais… est-ce que ta sœur te manque, parfois ? »

    Cette question, la Gryffondor y était confrontée tous les jours. Parfois, elle avait envie de répondre que oui, l’absence de Caelan la torturait un peu plus chaque seconde. C’était difficile de grandir sans quelqu’un lorsqu’on avait toujours été habitué à sa présence. Géileis ne pouvait pas se mentir : elle devait vivre quotidiennement avec un manque énorme, une sensation de vide totalement hors norme. Avant que Caelan décide qu’elle n’avait plus rien à voir avec la Gryffondor, cette dernière avait déjà perdu sa mère. Pourtant, elle ne lui en avait pas voulu. Elle ne l’avait pas insulté de tous les noms, ne lui avait jamais reproché quoique ce soit et, à bien y réfléchir, c’était sans doute cela que Caelan lui reprochait le plus. Elle qui avait très mal vécu la séparation de ses parents ne semblait pas comprendre l’étrange tolérance de sa petite sœur. Et encore une fois, Géileis comprenait. Elle acceptait que Caelan rejette sa souffrance sur elle tout comme elle acceptait qu’elle ait besoin de temps. La Gryffondor avait juste besoin de retrouver sa grande sœur et rien d’autre. Mais souvent, la jeune femme finissait par rétorquer que non, la Poufsouffle ne lui faisait pas défaut. Parce que ce n’était pas cette silhouette qu’elle apercevait parfois au détour d’un couloir qui lui faisait regretter son enfance. C’était le souvenir de Caoilfhionn Eabha Hopkins qui la hantait inconsciemment : une jeune fille souriante et agréable qui allait la chercher à la sortie de l’école ou qui la défendait et la protégeait quand quelque chose n’allait pas. Alors quand elle croisait cette pale imitation au caractère tourmenté, Géileis savait que ce n’était définitivement pas la Caelan de Poudlard qui lui manquait.

    « Laquelle ? », se contenta t-elle de répliquer avec un petit sourire.

    Profitant de l’air interrogatif de son amie, Géileis la pressa pour qu’elles descendent manger et elle pu ainsi changer aisément de sujet. Pendant le chemin qui les mena à la grande salle, elle fit de son mieux pour ne pas garder le silence. Une telle chose aurait paru étrange et elle ne voulait pas que les gens autour d’elle se rendent compte que son histoire avec Caelan la tracassait beaucoup plus que ce qu’elle ne voulait le montrer. Elle faisait si bien illusion que tout le monde était persuadé qu’elle détestait la Poufsouffle alors qu’en réalité, elle espérait que cette dernière revienne vers elle d’une façon ou d’une autre. Géileis avait foi en sa sœur et elle savait que deux sœurs qui avaient tant partagé ne pouvaient tout simplement pas être séparées trop longtemps. D’autant plus que dans une situation pareille, c'est-à-dire au cœur d’un divorce, les deux auraient du se serrer les coudes plutôt que de se déchirer de la sorte.

    « Je dois passer au terrain de Quidditch pour vérifier quelque chose. Je vous rejoins dans la salle commune. », lança t-elle quand le petit groupe fut arrivé à destination.

    Géileis emporta deux ou trois toasts dans un mouchoir et prit la direction souhaitée. Elle avait besoin de se sentir seule car la question de son amie l’avait considérablement chamboulée. La Gryffondor aurait bien cherché Jezabel pour discuter avec elle mais elle ne voulait pas la déranger avec de telles histoires : la Poufsouffle avait déjà tant de difficulté avec son propre frère ! Il suffisait que Géileis s’isole pendant quelques heures et elle irait bien mieux après. Tout au long du chemin qui la menait au terrain de Quidditch, elle fit de son mieux pour ne pas croiser ni Caelan, ni ses amis. Il ne manquerait plus que ça, tomber sur l’objet de son ressentiment. La Gryffondor ne pu s’empêcher de remarquer qu’il faisait incroyablement beau pour un mois de septembre. Habituellement, en Irlande, le mois de la rentrée scolaire était plutôt frais. Elle se secoua intérieurement et se força à songer à autre chose : si la nostalgie la prenait maintenant, elle ne pourrait jamais se sortir de cette histoire.

    En quelques minutes seulement, Géileis était arrivée. Le Quidditch était un sport qu’elle appréciait, sans pour autant qu’il la passionne outre mesure. Néanmoins, c’était son endroit fétiche pour réfléchir : à cette heure de la journée, par exemple, il était souvent vide. Souvent mais… pas tout le temps. En haut des gradins, elle aperçu une silhouette qui ne lui était pas étrangère. Intriguée et trop éloignée pour reconnaître la personne, la Gryffondor s’approcha doucement et constata avec stupeur que la personne qui se trouvait là n’était autre que sa sœur, sa meilleure ennemie. Cette dernière ne semblait pas l’avoir remarqué. Un flot de souvenirs remonta à la surface et Géileis eu soudainement les larmes aux yeux. Elle comprit que la Poufsouffle lui manquait atrocement et que cette situation lui était insupportable. Essuyant discrètement les quelques larmes qui essayaient tant bien que mal de se frayer un chemin vers ses joues, la jeune femme s’approcha de sa sœur et se laissa tomber à côté d’elle, complètement incertaine sur la façon dont allait se dérouler ces ‘retrouvailles’.

    « Bonjour, Caelan. Je ne savais pas que tu aimais le Quidditch. », marmonna t-elle timidement.

    Le silence qui suivit ses paroles fut lourd et pensant. Pour la première fois de sa vie, Géileis se rendit compte à quel point c’était difficile d’engager la conversation avec une personne qui vous avait totalement effacé de sa vie, aussi proche fut-elle de vous à un moment donné de son existence…
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