Patacitrouille
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 love is a game, but what's that Z. ?

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Knox O. Bloodworth
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Knox O. Bloodworth


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MessageSujet: love is a game, but what's that Z. ?   love is a game, but what's that Z. ? Icon_minitimeMer 10 Juin - 17:14

love is a game, but what's that Z. ? Mtv-kstew07 love is a game, but what's that Z. ? Mtv-rob03

« Nous sommes les pions aventureux, d'un destin si hasardeux... »


Midi. L'heure de la délivrance pour la plus part des estomacs qui depuis plus d'une demi-heure criaient famine dans la plus totale des ignorances, surtout venant de cet adorable professeur de potions. Bien que la mixture, qui bouillonnait mollement dans chacun des chaudrons déposés sur les paillasses, aurait coupé l'appétit à plus d'un élève, ceux qui partageaient les cours de K. n'était aucunement sensible, ni l'odeur, ni à l'aspect peu ragoûtant du bouillon vert foncé.

    « Ça ressemble à de la morve pas fraîche. »


Le voisin qui était oublié de partager sa paillasse avec K. tourna lentement la tête vers ce dernier, une expression dé dégoût déformant ses traits. K. pencha légèrement la tête sur le côté, un sourire mutin accroché aux lèvres. Son voisin repris une mine quelque peu normale et leva les yeux au ciel.

    « Merci Knox, j'avais faim. Et j'insiste bien sur le « j'avais ». »
    « J't'en prie. »


C'était ironique, mais l'insouciance et la naïveté du jeune homme faisait qu'il était tout simplement unique et surtout absolument franc quand il avait prononcé ces trois simples mots. Une étrange sonnerie signalant la fin du cours fut tout d'abord accompagné des raclements de chaises des élèves, visiblement pressés d'en finir, puis des murmures et enfin des rires des étudiants qui se retrouvaient et qui repassaient tous les moments hilarants du cours qui venait de se dérouler. Une main imposante vint s'abattre sur l'épaule du jeune Bloodworth qui, avant même de se retourner savait très bien à qui elle appartenait. La voix de son meilleur ami s'éleva dans le bruit de plus en plus pressant des autres élèves.

    « On va manger ? »


Un sourire franc occupa les lèvres de K. pendant un instant puis il répondit.

    « Ouais, enfin non. Enfin oui mais pas maintenant. J'dois porter un truc à quelqu'un et j'dois le faire maintenant, enfin tu vois ce que je veux dire quoi, je te rejoins là-bas, j'en ai pas pour longtemps t'inquiètes pas. »


Et puis sans ajouter une explication de plus, la tête brune aux reflets cuivres disparut au détour d'un couloir. Sacré Knox. Grimpant les escaliers quatre à quatre, il ne mit pas plus de dix minutes à atteindre le troisième étage, déposer le fameux « truc » en question qui s'avérait être un dossier au fameux « quelqu'un » qui n'était autre que le prof d'astronomie. dix minutes plus tard et il était rendu dans l'imposant hall d'entrée. A la minute où il avait posé le pied sur la dernière marche de l'escalier de pierre, K. put remarquer que l'ambiance était inhabituellement électrique. Il était normal qu'à cette heure-ci il y ait des éclats de voix mais là, le brouhaha ressemblait plus à des cris de terreurs qu'à des rires. Le jeune homme se fraya un chemin entre une foule plus dense de nouveaux couples, haussant un sourcil en voyant tous ces étudiants se tenir la main comme des enfants que l'on emmènerait pour la première fois à la crèche. Soudain son regard fut attiré par une dizaine de mouches bleues voletant tout autour des élèves. Plissant les yeux il remarqua après un moment que ce n'était pas des mouches mais plutôt des lutins des Cornouailles. Le temps que l'information monte correctement au cerveau et qu'il comprenne qu'il devrait peut-être sortir sa baguette, il était trop tard. Une masse bleue atterrit sur ses cheveux et à peine eut-il le temps de voir l'affreuse bête lui faire une immonde grimace qu'elle repartait déjà. La seconde d'après, K. se sentait comme happé par une force puissante vers un endroit dont il ne désirait pas spécialement aller, le mur. Tandis que les pierres se rapprochaient dangereusement de lui, le jeune homme ferma simplement les yeux, attendant que le choc se passe. Saleté de bestioles.

Après quelques secondes de noir total, rien ne se passa et, dans un immense élan de courage, K. décida de rouvrir les yeux pour se rendre compte qu'il s'était stoppé à seulement quelques centimètres du mur et c'est dans un soupir qu'il exprima son soulagement. Or, il lui fallut quelques secondes de plus pour réaliser qu'une présence chose occupait non seulement sa main droite mais aussi tout son corps. Fronçant les sourcils, il baissa les yeux pour se rendre compte qu'une jeune femme se trouvait entre lui et le mur. Et pas n'importe qu'elle fille. Zéphyr. La Zéphyr sauvageonne des Rouges et Ors qui avait posé une de ses mains blanches sur le torse du jeune homme.

    « Zé... Zéphyr ? »


A présent gêné d'être si proche d'elle, K. essaya de reculer mais tout ce qu'il réussit à faire ce fut de trébucher en arrière et d'emporter la belle dans sa chute. Renversement de situation, qui domine qui à présent ?
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Zéphyr A. Appleby

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MessageSujet: Re: love is a game, but what's that Z. ?   love is a game, but what's that Z. ? Icon_minitimeJeu 11 Juin - 10:58

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L'humour, c'est de savoir que tout, absolument tout, est drôle ;
dès l'instant que c'est aux autres que cela arrive.
.

M. Achard.





      « Jusqu’à ce que la mort vous sépare ! »

    Son éclat de rire cristallin accompagna la déclaration solennelle, que la jeune fille venait de prononcer à l’égard du couple devant elle. C’était magnifique. Sensationnel. Elle et son frère n’auraient jamais pu trouver une farce aussi spectaculaire que celle-ci. Zéphyr Appleby était heureuse. Même si elle n’était pas l’auteur de cette gigantesque blague, elle ressentait une once de fierté à l’idée même que les Lutins de Cornouailles aient réussi à accomplir ce phénomène grandiose.

      « Appleby ! Sors-nous de là ! »

    La perverse Gryffondor pencha légèrement la tête de côté, un sourire espiègle trahissant son air faussement sérieux. Elle haussa les épaules de façon nonchalante. Le Serpentard et la Gryffondor qui se tenaient la main, ne semblaient pas autant amusés que l’était Z. Chose qu’elle ne comprenait guère.

      « Je ne sais pas comment ils ont fait. »


    La Lionne à la chevelure d’un or pétant glapit, tel un louveteau pris dans un piège mortel. Elle et Zéphyr partageaient le même dortoir, mais vivaient de façon radicalement opposés. L’une attirée par le maquillage et les hommes, l’autre attirée par le sport et les bagarres. La blonde regretta amèrement de n’avoir jamais osé être plus qu’une bonne connaissance envers l’héroïne de Gryffondor. Si elles n’avaient pas eu cette ignorance polie, si elles avaient nourri une amitié cordiale, sans doute Zéphyr l’aurait-elle davantage aidée à se dépêtrer de ce bourbier ?

      « Tu dois nous aider ! » Gémit le fier Serpentard.
      « Hé ! Je ne suis pas bonne sœur, je n’ai jamais fait vœu de chasteté ! Ce n’est pas moi qui vous ai marié, c’est le prêtre lutin là bas. Et je ne suis pas entremetteuse non plus, ou juge spécialiste des divorces que sais-je. Alors bon...je ne peux rien y faire…à part…vous souhaiter une longue et heureuse vie bien sûr ! »


    Z. leur tourna le dos, après avoir brièvement applaudi.

      « Appleby ! Zéphyr, reviens allez ! »
      « Ils vécurent heureux, et eurent beaucoup d’enfants ! » Rit-elle, en sautillant.

    La jeune fille pétillante se dirigea gaiement vers les portes de la Grande Salle, son sourire contrastant avec les visages horrifiés ou surpris des autres élèves. Elle devait probablement être la seule à trouver cette situation intéressante. Néanmoins, son sourire se figea lorsqu’elle sentit quelque chose tirer le col de sa chemise. Un Lutin. Merde.

      « Dégage ! Je ne me suis pas inscrite dans votre agence de rencontre. »

    Pour tout réponse, le Lutin de Cornouaille laissa échapper un rire menaçant. Tentant vainement de se libérer de l’emprise de la créature, Z. se débattait de toutes ses forces. Pourquoi n’avait-elle pas pris sa baguette avec elle ce matin, bon sang ?

      « Bordel, laisse-moi tranquille ! »


    Etonnement, le Lutin s’arrêta. La jeune soupira lourdement, soulagée. Elle s'apprêtait à passer une main dans sa chevelure lorsqu'elle sentit à nouveau les minuscules doigts de la créature. Avant qu'elle n'ait pu faire quoique ce soit, elle sentait une main beaucoup plus musclé encercler la sienne, et un corps élancé lui faire face.


    Oh, c’est pas vrai. C’est pas vrai. C’est pas vrai. La vache, la vache, la vache, la vache !
    Les yeux de Z. s’écarquillèrent, prêts à sortir de leur orbite. Elle aurait pu tomber sur l’abruti de Gryffondor, le Prince de Serpentard ou même sur le concierge, cela aurait été mieux que lui. Lui. Knox Bloodworth. Son mari, son époux. D’ailleurs, l’étaient-ils vraiment ? Pouvait-on réellement prendre au sérieux un vulgaire mariage dans une chapelle de casino moldue, où les deux fiancés étaient ivres morts ? Le prêtre qui les avait unis devait être aussi saoul qu’eux, et passer son temps libre dans les clubs de Strip-tease, niveau crédibilité ce n’était pas le top. Alors, pour Zéphyr, ils n’étaient pas mariés. Elle n’avait même pas de bague, et personne n’était au courant. Alors, elle préférait reléguer cet épisode peu glorieux de sa vie dans un coin de son cerveau. Son cœur restait libre, aussi farouche que l’était sa propriétaire. Sauvageonne, indomptable. Elle n’était pas mariée, ne se marierait jamais. L’indépendance et l’insouciance jusqu’au bout.

      « Zé…Zéphyr ? »


    Aussi puéril que cela semblait l’être, la première impulsion de la jeune lionne fut d’imiter la voix du Poufsouffle, et de la caricaturer au possible. Elle n’en fit rien. Pourtant, combien de fois n’avait-elle pas tourmenté le petit Knocky durant toutes ces années ? Il restait l’un de ses jouets favoris, avec sa chevelure cuivre désordonnée et sa peau blanchâtre. Cachet d’aspirine, poil de carotte, et même Blanche-Neige quand il avait une pomme rouge dans les mains. Cependant, aucune remarque ne sortit de ses fines lèvres. Le jeune étudiant recula alors de quelques pas. Une grossière erreur qui les fit chuter tous les deux, et fit atterrir la lionne sur le corps immobile du garçon.

    Des images perturbantes que son cerveau pervers avait crée défilèrent devant les yeux de la jeune fille. Deux corps entrelacés, une odeur pestilentielle d’alcool, des froissements réguliers, des respirations saccadées. Zéphyr fronça le nez de dégoût, ses mèches rebelles secouées de part et d’autres de son visage tandis qu’elle secouait vigoureusement la tête.

    Les créatures malicieuses n’auraient pas osé les mettre ensembles. Espérant confirmer ses pensées, la jolie Gryffondor se leva rapidement, écrasant le torse de K. en prenant appui pour se mettre debout. Si la situation n’avait pas été aussi horrifiante, elle en aurait ri à perdre haleine en remarquant sa posture d’amazone. Elle tira violemment sur son bras, désirant briser leur main enlacée. Evidemment, cela n’eut aucun effet. Z. se mit alors à secouer dans tous les sens son bras, espérant lâcher une bonne fois pour toute l’emprise que le Poufsouffle avait sur elle. Quelques secondes passèrent tandis qu’elle continuait son manège désespéré. Ecraser la main de Knox, secouer vigoureusement leur main enlacée, écarter les doigts de K., ou même songer à les couper. Aucun résultat.
    Zéphyr sentait la fatalité appesantir l’atmosphère. Elle était coincée, sans aucune échappatoire possible. Le destin semblait rire de son malheur, au loin il lui semblait même entendre un morceau de la marche de Wagner.

      « Jusqu’à ce que la mort nous sépare… »


    Il semble que l’arroseur vient d’être arrosé, n’est-ce pas Zéphyr ?
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Knox O. Bloodworth
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MessageSujet: Re: love is a game, but what's that Z. ?   love is a game, but what's that Z. ? Icon_minitimeJeu 11 Juin - 19:31

love is a game, but what's that Z. ? 4ua2d5 love is a game, but what's that Z. ? 91

« La femme est souvent pour l'homme un agréable compagnon de jeux. »
Pierre Desproges


Tout avait été très vite. Trop vite. En réalité, K. ne comprenait toujours rien à la situation. A un moment il était tranquillement en train d'observer la cohue de la Grande Salle et la seconde d'après il avait été littéralement collé à la personne qu'il évitait le plus au monde. Zéphyr Appleby. Bien sûr, Z. n'était pas un horrible personnage. Loin de là, elle pouvait se montrer drôle, peut-être un peu trop perverse au goût du romantique qui sommeillait en K., mais elle avait un sens de l'humour très développé et ses blagues étaient toutes plus ingénieuses les unes que les autres. Malheureusement pour le Poufsouffle, ce dernier était souvent victime des blagues de la Rouge et Or et même si on début il en rigolait volontiers, l'envie de faire plaisir à la belle lui avait passé avec le temps et il se sentait plus blasé qu'autre chose quand il l'apercevait au coin d'un couloir.

Or, avant même d'avoir put comprendre ce qu'il lui arrivait, il s'était retrouvé main dans la main avec elle et son instinct lui disait qu'il n'allait pas s'en sortir aussi facilement aujourd'hui. C'est donc les yeux dans le vague, contemplant que lui seul semblait percevoir au milieu de ce Hall d'Entrée en ébullition. Malgré lui, la dure réalité le ramena sur terre où il se trouvait, toujours allongé au milieu d'une foule de moins en moins dense, chevauché par une Zéphyr pas spécialement heureuse elle non plus du sort qui leur avait été jeté et qui, après la chute malencontreuse du jeune homme, lui écrasait le torse pour se relever à moitié. K. retint un cri de douleur pour éviter de se faire traiter de « femmelette » ou autre adjectif adorable que la Gryffondor pouvait sortir.

    « Quelle délicatesse. »


Fut les seuls mots qu'il laissa sortir de sa bouche dans un soupir et en levant les yeux au ciel. Mais la réalité avait décidé de jouer encore quelques temps avec lui et c'est une violente douleur dans tout le bras qui cette fois le remis sur Terre. Quand il posa ses yeux sur la source du problème, il haussa un sourcil et esquissa même un sourire à voir Z. se démener comme un beau diable pour défaire leurs mains. Sourire qui tourna en grimace quand elle menaça de broyer les doigts du jeune homme.

    « Dois-je te rappeler que cette main que tu essayes vainement de retirer de la tienne est reliée à un bras qui lui-même est relié à moi ? Et je ne voudrais pas paraître grossier mais ce que tu fais n'est pas vraiment agréable. »


Comme si elle allait l'écouter. Comme si elle allait arrêter. Mais... elle arrêtait vraiment en fait. L'avait-elle écouté ou bien avait-elle simplement compris que cela ne servirait à rien ? Peut-être un peu des deux, sûrement plus la deuxième que la première. Peut-importait, la douleur diminuait tandis que le jeune homme détaillait le visage de la belle en face de lui. Elle semblait résignée et... frustrée, peut-être en colère.

    « Jusqu'à ce que la mort nous sépare... »


Froncement de sourcils. Des images de la vieille église moldue et de leur « mariage » lui revint en tête. C'était exactement les paroles qu'avait prononcés le curé avant de les unir pour le meilleur et pour le pire.

    « J'ai comme l'impression d'avoir déjà entendu ça, quelque part. »


Puis chassant ces images, il se releva sur son avant-bras de libre et pencha légèrement la tête sur le côté.

    « Et, hum, sinon, tu voudrais pas te relever par hasard ? Pas que je n'aime pas cette position, juste qu'elle me met plutôt, mal à l'aise dira-t-on. »


T'as bien fait de dire ça toi, idiot va.
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MessageSujet: Re: love is a game, but what's that Z. ?   love is a game, but what's that Z. ? Icon_minitimeJeu 11 Juin - 23:43

love is a game, but what's that Z. ? 002rypwg love is a game, but what's that Z. ? 002s07gw

Les hommes sont si pervers que le seul espoir et même le seul désir de les corriger,
de les voir raisonnables et honnêtes, est une absurdité, une idée romanesque,
qui ne se pardonne qu'à la simplicité de la première jeunesse.
.

Chamfort.





      « J'ai comme l'impression d'avoir déjà entendu ça, quelque part. »


    Le visage angélique de la lionne se tordit en une grimace après la remarque du jeune homme. Le fait est de ne pas se souvenir précisément de cette nuit passée avait été un évènement pénible à accepter pour la Gryffondor. A fortiori lorsque sa ‘moitié’ pouvait très bien avoir gardé en mémoire leur soirée si spéciale contrairement à elle. Se souvenait-il exactement de ce qu’ils avaient faits, excepté ce fameux mariage ? Peut-être, peut-être pas. Le doute persisterait jusqu’au moment où elle aurait l’audace et le sérieux pour le lui demander. Ce qui, pour le moment, était loin d’être le cas.

    K. se releva comme il le pouvait, ce qui ramena la jeune fille à la réalité. Toujours à moitié assise sur le torse du Poufsouffle, elle regardait curieusement chaque geste du garçon.

      « Et, hum, sinon, tu ne voudrais pas te relever par hasard ? Pas que je n'aime pas cette position, juste qu'elle me met plutôt, mal à l'aise dira-t-on. »


    Tu n’aurais jamais du dire ça, K., jamais.

    Un léger mouvement des hanches suffit à la jeune sixième année pour être assise confortablement sur une partie si sensible de la gente masculine. Un sourire mutin se dessina sur le visage de Z. La malice illuminant les traits fins de la sauvageonne, contribuait à un contraste étonnant et absolument divin par rapport à son air si innocent. Un sourcil arqué, Zéphyr se mordit la lèvre inférieure.

      « Je ne comprends pas pourquoi tu te sens si mal à l’aise… »

    La jeune fille se fichait éperdument de la possibilité que quelqu’un les surprenne dans cette posture. Cela ne signifiait strictement rien pour elle, la lionne s’amusait tout simplement en toute bonne amateur de perversité qu’elle était. Elle ne cherchait pas à flirter avec lui, ni à lui faire réagir d’une certaine manière. Certes, malgré ce qu’un regard extérieur pourrait penser en la voyant agir ainsi, la jeune Appleby désirait simplement déstabiliser son Knox. Juste contempler avec délice un quelconque rougissement ou balbutiement qui provoquerait chez elle une sadique hilarité.

      « Oh ! Je crois avoir compris…ma Blanche-Neige préférait-elle être dominante ? »

    Se retenir de rire avait toujours été quelque chose d’extrêmement ardu pour la malicieuse Gryffondor. Surtout dans leur position, elle avait des difficultés à ne pas éclater d’un rire tonitruant. Pourtant, elle avait réussi jusqu’à alors à garder un certain sérieux, malgré son air mutin. A bien y réfléchir, elle aurait du s’appeler Asmodée, démon de la luxure. Et non Zéphyr, vulgaire personnification du vent. Le péché d’Asmodée lui correspondait tellement mieux en cet instant.

    Provocatrice, perverse, gênante, immature. Détestable. Pas vrai, Knox ?



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MessageSujet: Re: love is a game, but what's that Z. ?   love is a game, but what's that Z. ? Icon_minitimeVen 12 Juin - 21:17

love is a game, but what's that Z. ? Icon27 love is a game, but what's that Z. ? X5qn8o

« Le sexe masculin est la chose la plus légère au monde. Une simple pensée peut le soulever. »


Dès que les mots eurent franchis les lèvres du Poufsouflle, celui-ci se mordit la lèvre inférieure et se maudit intérieurement par la même occasion. Six années à la côtoyer et il n'avait toujours pas compris qu'un seul mot de travers de sa part et la Gryffondor se ferait un plaisir de le torturer de nouveau avec. Mais ce n'était pas totalement de sa faute. En fait, K. était né avec un certain handicap, celui de ne pas réfléchir avant de parler. Il sortait tout ce qui pouvait bien lui passer par la tête que ça soit un simple « Il va faire beau aujourd'hui » en plein cours de métamorphose ou le genre de phrase déclaré un peu plus tôt. Il était fait ainsi et c'était tout ce qu'il y avait à dire. Cela pouvait plaire comme faire fuir les autres. Malheureusement pour lui, chez Z. ses phrases lancées dans la conversation l'amusait au plus haut point.

Et bien évidemment la réaction de la jeune femme ne se fit pas attendre. D'un mouvement de hanche elle se retrouva sur le bas-ventre de K. et l'effet fut immédiat. Une longue décharge traversa le corps du jeune homme partant de cet endroit stratégique, parcourant entièrement son être pour finir par un léger frisson le long de l'échine. La seule pensée de sa petite culotte collée ainsi à son entre-jambe lui fit monter le rouge aux joues. Il était conscient que l'héroïne des Rouge et Or ne faisait que se moquer de lui mais il ne pouvait empêcher son cœur de battre plus fort, ni son sang de s'installer dans ses pommettes, leur donnant par la même occasion une teinte rouge vif.

    « Je ne comprends pas pourquoi tu te sens si mal à l’aise… »


Non, il n'y avait aucun problèmes d'être dans une telle situation en plein milieu du Hall d'Entrée, à la vue de tous et surtout aux commérages qui n'allait sûrement pas tarder. Il ne fallait pas croire que le jeune homme tenait compte des bruits de couloir, il ne supportait pas d'être le centre d'attention, tout simplement. Un rapide coup d'œil autour de lui le rassura sur le nombre d'élèves qu'il restait dans le Hall. Par rapport à la foule d'avant, les quelques couples qui restaient ne semblaient pas vraiment en mesure de colporter une seule rumeur tant ils étaient occupés à régler leurs problèmes. Et quel problème mes amis.

    « Oh ! Je crois avoir compris…ma Blanche-Neige préférait-elle être dominante ? »


Le Jaune et Noir ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel. Et puis quoi encore ? Elle ne voulait tout de même pas qu'il lui avoue son fantasme pendant qu'on y était ? Et puis de toute façon, ce genre d'informations ne la regardait en aucun cas. Mais ce n'était pourtant pas ce qu'allait arrêter la tornade Zéphyrienne. Il n'était qu'une vulgaire poupée entre ses mains dont elle avait le parfait contrôle. Elle le manipulait, le faisait tourner en bourrique et le mettait à l'aise à sa guise. Rien ne pouvait la choquer, rien ne la gênait alors que lui était rempli de barrières à ne surtout pas abattre. C'était un romantique, quelqu'un de délicat. « Un précieux ». Certains disaient même qu'il était gay.

    « Mais...par les chaussettes de Merlin Zéphyr... tu voudrais pas juste... faire ce qu'on te dit pour une fois ? »


La réponse était inutile. Il savait très bien qu'elle se formait de trois lettres dans laquelle il n'y avait ni « u », ni « i ». Un soupir et il finit par se rallonger, fatigué de se soutenir avec un seul de ses avant-bras. Il posa sa tête sur le sol frais qui lui procura un soulagement conséquent de sa fulgurante montée de température. Il posa son bras de libre sur ses yeux et reprit difficilement une respiration normale, perdant le fil de son inspiration à chaque mouvement voulu ou non de la part de la jeune femme.

    « Et de toute façon ça te servirait à quoi de le savoir franchement ? »


Et t'en as encore beaucoup des questions cons comme ça toi ?
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MessageSujet: Re: love is a game, but what's that Z. ?   love is a game, but what's that Z. ? Icon_minitimeSam 13 Juin - 23:06

love is a game, but what's that Z. ? Icon11 love is a game, but what's that Z. ? Candidhoodie1

Tout imprévu est avènement de vérité inédite..
C. de Lamirande



      « Mais...par les chaussettes de Merlin Zéphyr... tu voudrais pas juste... faire ce qu'on te dit pour une fois ? »

    Un franc éclat de rire résonna dans le Hall d’entrée, parmi les pleurs et autres conversations houleuses des nouveaux couples. Faire ce qu’on lui disait ? Suivre docilement les ordres d’une tierce personne, ne pas déroger aux règles des institutions ? Non, elle ne le faisait pas. En quoi cela serait-il amusant si elle devenait un vulgaire mouton dont le rythme quotidien aurait été ‘métro, boulot, dodo’ ? Se soulever contre l’autorité, vivre comme on l’entend selon ses propres envies, voilà ce que signifiait le mot liberté. Z. était un oiseau sauvage, pas un mouton prisonnier d’un troupeau. Alors, non. Non, elle ne fera malheureusement pas ce que tu lui demandes, K. Ne lui en tiens pas rigueur, c’est dans sa nature.

      « Et de toute façon ça te servirait à quoi de le savoir franchement ? »
      « Pour remplir le devoir conjugal, pardi ! »

    La réponse avait fusé. Spontanée réponse aux allures innocentes, l’implicite signification de ce que la jeune fille venait de répliquer n’était pourtant pas aussi ingénue que cela. Face à un Knox rouge pivoine et dans leur position assez délicate, aussi sainte-nitouche qu’aurait pu être une quelconque fille à la place de Zéphyr, il lui aurait tout bonnement impossible de ne pas constater de la perversité de la situation.

    La lionne avait donc pleinement conscience de ce qu’elle infligeait à sa victime. Elle se délectait avec un plaisir presque malsain du malaise évident de sa pauvre blanche-neige. Telle une tortionnaire aux penchants sadiques, Appleby ne put s’empêcher de bouger légèrement ses hanches. Merlin, ce que les hommes pouvaient êtres faibles lorsqu’on s’en prend à leur fierté masculine.

      « Miss Appleby ? Peut-on savoir ce que vous faites ? »

    L’instant jouissif de la sauvageonne Appleby fut de courte durée. Remettant une mèche rebelle derrière son oreille, Zéphyr leva lentement les yeux vers la provenance de la voix qui les avait interrompus. Le professeur de Botanique se tenait devant eux, dans toute sa splendeur. Plus séduisant que jamais, il avait cependant cet imperceptible froncement de sourcil si caractéristique de sa personne. Lorsqu’il se comportait ainsi, tout élève savait pertinemment qu’il ne devait pas jouer avec le feu en se montrant trop insolent. Le courroux du féru de Botanique était époustouflant.

    Néanmoins, le manque de maturité de la belle brune l’empêcha de prendre conscience de cette situation délicate. Son brin d’humour allié à cette insolence puérile qui faisaient d’elle cette héroïne de Gryffondor que tant d’élèves détestaient ou appréciaient, l’emportèrent sur la raison. D’une voix calme et claire, comme si elle parlait du beau temps, Zéphyr prononça la phrase qui allait probablement la condamner au bûcher douloureux et éternel de la retenue.

      « J’apprends à chevaucher, Monsieur. »

    Un silence pesant s’installa, sans que Z. n’éprouvât une once de remord. Elle avait sans doute réussi à déstabiliser le professeur, de part sa dérision et son étonnante franchise. Cette once d’imprévisibilité avait toujours fait partie intégrante de la Rouge et Or. ‘De la pure dynamite !’, s’exclamait souvent le grand père Appleby en parlant de Zéphyr. Qui pouvait apprivoiser cette sauvageonne, deviner ses moindres gestes, chaque pensée perverse ou malicieuse ? En apprenant à la connaître, en tentant vainement de la cerner au possible, le professeur de botanique comme tout autre sorcier, ne pouvait être que surpris. Elle restait la tornade insaisissable de Poudlard.

      « Monsieuuuur ! Aidez-nous, je vous en prie ! C’est horrible ! Un sacrilège, une malédiction ! Nous sommes collés ! Collés ! »


    La plainte aiguë d’une rousse qui venait de se planter devant le professeur accompagné d’un grand blond, avait sauvé in extrémis la stupide Appleby. Chevauchant toujours le pauvre Knox, elle perdit soudainement l’envie de le tourmenter, et décida de se lever, se décollant ainsi entièrement du jeune homme. Enfin, à part leur main, bien malheureusement.
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MessageSujet: Re: love is a game, but what's that Z. ?   love is a game, but what's that Z. ? Icon_minitimeDim 14 Juin - 21:02

love is a game, but what's that Z. ? K23 love is a game, but what's that Z. ? 90

« La limite est mince entre chercher une solution et créer un problème. »


    « Pour remplir le devoir conjugal, pardi ! »


De nouveau il leva les yeux au ciel. N'en avait-elle pas marre de dire n'importe quoi, à longueur de journée ? Relevant légèrement le bras dont il se servait pour cacher sa gêne, qui malgré tous ses efforts restait plus qu'apparente, il observa le visage amusé et pourtant empreint d'une légère innocence. Elle s'amusait. Cela la faisait rire de s'être mariée ivre et de s'en servir pour le déstabiliser un peu plus. Elle rigolerait moins plus tard, quand il devra lui dire, lui avouer ce qu'il avait promis à sa mère. Quand il y pensait, dans quelle galère il s'était encore fourré ? N'ayant strictement rien à répondre à ça, et ne voulant pas entrer un peu plus dans son jeu où il se savait grand perdant, le jeune homme referma les yeux et essaya de se concentrer sur autre chose que sur son entre-jambe qui pourtant ne cessait de lui envoyer des frissons le long de son échine. Elle allait s'en lasser si il arrêtait d'entrer dans son jeu non ?

    « Miss Appleby ? Peut-on savoir ce que vous faites ? »


Une voix familière qui s'élevait dans le brouhaha de la foule qui allait et venait, encore et toujours à la recherche d'une solution à leur malédiction. Knox enleva son bras pour observer qui donc pouvait bien se préoccuper de leur sort. Il n'eut aucun mal à reconnaître leur professeur de botanique et silencieusement, rien que part le regard, il le supplia de l'aider. Faire n'importe quoi pour le sortir de là, la pousser, la forcer à se relever, lui laisser un Imperium, tout et n'importe quoi mais pitié l'enlever de là.

    « J’apprends à chevaucher, Monsieur. »


Oh et par pitié aussi, faîtes-la taire. Un bon coup derrière la nuque et basta on en parle plus. Il avait envie de pleurer. Ou alors espérait que soudainement le sol du hall s'ouvre juste sous lui et pouvoir disparaître six pieds sous terre. Le pire dans toute cette histoire était l'étonnant calme et l'insolence franchise avec laquelle elle répondait au professeur. Comme si le chevaucher au bout milieu du hall d'entrée de Poudlard était la chose la plus naturelle au monde et qu'il n'était qu'un troll sans jugeote pour ne pas y avoir penser avant. Dans un certains sens, K. aurait put aduler Z., si elle ne l'embarquait pas tout le temps dans ses plans foireux et pervers la plus part du temps.

    « Monsieuuuur ! Aidez-nous, je vous en prie ! C’est horrible ! Un sacrilège, une malédiction ! Nous sommes collés ! Collés ! »


L'apparition de la rouquine et du blondinet imbu de lui-même tomba à pique. Juste le temps pour Zéphyr de se lasser, enfin, de son petit jeu-pas-marrant-du-tout et de laisser la liberté à Knox. Ô miracle, il avait envie de hurler qu'il était libre. Puis il regarda sa main emprisonnée dans celle de la Rouge et Or et se ravisa dans son cri de guerre. Non il n'était pas libre, loin de là. La voix posée et lente du professeur le ramena sur terre et il but presque aussitôt les paroles que ce dernier offrait avec plaisir. Les paroles de la futur autonomie mon cher !

    « Très bien, écoutez moi, tout d'abord il n'y a aucunes raisons de paniquer les enfants. » Oui, ça c'était pas encore gagner. « Pour vous défaire de ce sort, les professeurs ne peuvent rien faire, vous serez obliger de vous débrouiller seuls. Il suffit simplement de retrouver le lutin qui vous a touché tous les deux, le neutraliser puis avouer un secret à votre partenaire pour que vos mains se décollent. Ça ne me paraît pas insurmontable n'est-ce pas ? »


Ok, on fait une pause là. Juste le temps de tout analyser, d'être sûr d'avoir bien compris, surtout la fin des explications et puis après on fait quoi ? On soupire, on lève les yeux au ciel et on se plaint, comme d'habitude.

    « Génial. »


Il se tourna vers sa partenaire, l'air blasé et dépité. On aurait presque cru qu'il allait se mettre à pleurer la seconde suivante.

    « Et tu peux me dire comment on reconnais un lutin de Cornouailles parmi d'autres lutin de Cornouailles ? C'est comme chercher des différences à un miroir ! Foutus, foutus, foutus lutin de Cornouailles. »


Il y eu un silence de quelques instants pendant lesquelles le Jaune et Noir ne broncha pas d'un pouce. Un fin sourire apparut alors sur son visage et le flegmatique et éternellement rêveur Knox fut de retour.

    « J'aime bien ce mot en fait, Cornouailles. Tu trouves pas que c'est drôle à prononcer ? »


Lunatique avez-vous dit ?
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Zéphyr A. Appleby

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MessageSujet: Re: love is a game, but what's that Z. ?   love is a game, but what's that Z. ? Icon_minitimeDim 14 Juin - 23:25

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Une bonne terreur, de temps en temps, vous remet les idées en perspective..
E. Vonarburg


      « Très bien, écoutez moi, tout d'abord il n'y a aucunes raisons de paniquer les enfants. Pour vous défaire de ce sort, les professeurs ne peuvent rien faire, vous serez obliger de vous débrouiller seuls. Il suffit simplement de retrouver le lutin qui vous a touché tous les deux, le neutraliser puis avouer un secret à votre partenaire pour que vos mains se décollent. Ça ne me paraît pas insurmontable n'est-ce pas ? »


    Le discours du professeur de botanique avait été direct. Malgré cette assurance indéniable qui émanait de lui, Z. constata de l’air affolé des élèves qui avaient écouté l’adulte. Elle eut un sourire en coin en observant tous les visages à sa portée. La rousse, qui avait interpelé le professeur quelques secondes plutôt, était droite comme un ‘i’, accrochée à un grand blond dont le père était sûrement un demi géant. Zéphyr ne les connaissait pas, contrairement à l’autre couple à leur côté. Un grand brun et une grande brune, qui ne semblaient pas aussi horrifiés que les autres. Les lutins de Cornouailles n’avaient pas si mal fait leur boulot finalement.

      « Génial. »


    Quel enthousiasme. Z. contempla quelques secondes son partenaire forcé. Elle ne put nier la surprise qu’elle ressentit en voyant l’air accablé de K. Il prenait cette situation beaucoup trop au sérieux, lui qui habituellement était si optimiste. Elle s’était attendue à quelque chose du genre « allons-y gaiement ! Il ne doit pas être si difficile à trouver ! », ou encore « je suis sûr qu’on y arrivera, courage ! ». En réalité, peut-être ne le connaissait-elle pas véritablement ? Après tout, ils n’étaient que de simples camarades de classes, qui ne se côtoyaient qu’en cours ou par personne interposée. Cette hypothèse rembrunit Z, qui eut une légère moue boudeuse. Elle connaissait Blanche-Neige, point final.

      « Et tu peux me dire comment on reconnait un lutin de Cornouailles parmi d'autres lutin de Cornouailles ? C'est comme chercher des différences à un miroir ! Foutus, foutus, foutus lutin de Cornouailles. »


    Trois fois. Il avait répété le mot Cornouaille, trois fois de suite sans s’arrêter. Z. arqua un sourcil, un sourire mutin apparaissant à nouveau sur son visage de porcelaine. Un sourire qui disparut néanmoins bien vite lorsqu’elle vit le brusque changement d’attitude de son compagnon d’infortune. Elle était perplexe.

      « J'aime bien ce mot en fait, Cornouailles. Tu trouves pas que c'est drôle à prononcer ?»

    Il était taré. Complètement taré, ne put-elle s’empêcher de constater avec hébétude. Ruben et Zéphyr étaient stupides de par leur immaturité, tandis que K. appartenait à une autre catégorie de stupidité qui tenait plutôt, selon la Gryffondor, à une certaine bizarrerie. Comment avec une attitude pareille, devait-elle rester de marbre face au jeune homme ? Il était tellement étrange parfois, qu’elle ne pouvait se contrôler de le taquiner constamment. Cette occasion ne faisant donc pas exception.

      « Cornouailllleuuuuh. Corrrrrnouailllleuuuuuuh. Cornouailles. Cooooornouailles. »

    La sixième année appuyait de diverses manières sur les différentes syllabes du mot.

      « C-o-r-n-o-u-a-i-l-l-e-s. Là, je trouve ça drô-»
      « MON DIEU ! Où est donc passé ce satané machin bleu ?! Je veux aller aux toilettes ! Et il est HORS de question que tu m’y accompagnes ! »


    La rousse avait encore poussé un cri aigu, interrompant le manège enfantin de l’héroïne. Cependant, Z. avait déjà oublié l’humour lourd qu’elle utilisait pour énerver le pauvre K. Fixant de son regard émeraude la rouquine qui s’acharnait sur le pauvre blond, un seul mot retenait son attention.

    Toilettes.
    Toilettes.
    Toilettes.

    Le sourire de la brune se fana instantanément. Un cri à la fois stupide et bestial s’échappa des lèvres de la jeune fille, alors qu’elle se retournait brusquement vers son époux. Qui était la personne bizarre du couple à présent, Zéphyr ?

      « Huuuh ! »


    Toilettes. Un poids invisible écrasa sa poitrine et coupa sa respiration, prenant enfin conscience de l’ampleur des dégâts que les créatures avaient faits. Les conséquences étaient en réalité, catastrophiques. Comment dormiraient-ils ? Comment mangeraient-ils ? Comment iraient-ils aux toilettes ? Comment se laveraient-ils et se changeraient-ils ? S’ils venaient à être collés pendant plus d’une journée, l’intimité de la Gryffondor serait violée à tout jamais. Même son frère Ruben, n’avait jamais partagé quelque chose d’aussi intime que ce qu’elle partagerait avec Knox contre leur consentement, durant les heures qui allaient suivre. La farce à grande échelle des créatures ne semblaient plus réellement amusantes que cela. Et ce n’était peu dire concernant la tornade Zéphyrienne, elle qui habituellement riait de tout, et n’importe quoi.

      « Faut retrouver Lulu ! Bordel, et dire que c’était mon pote ! » Gémit-elle, en s’accrochant au bras de K, et l’entraînant à l’intérieur de la Grande Salle.


    Lulu ? Mais c’est qui ça, Zéphyr ?
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Knox O. Bloodworth
Sixième année
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MessageSujet: Re: love is a game, but what's that Z. ?   love is a game, but what's that Z. ? Icon_minitimeLun 15 Juin - 19:56

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« Comprendre, toujours comprendre ! Moi, je ne veux pas comprendre. »
Jean Anouilh


Il était vrai que Knox était quelqu'un qui savait, dans chaque situations, trouver le bon côté de la chose. Il voyait toujours le verre à moitié plein, plutôt qu'à moitié vide. C'était un éternel optimiste qui savait remonter le moral des troupes quand il prenait son courage à deux mains et se lançait dans un discours remplis de passion et et enflammé comme il les aimait. Le fait d'être lunatique faisait aussi partit de lui et si le pessimisme s'emparait quelques secondes de lui, c'était toujours pour repartir sur des bases encore plus joyeuses. Un discret coup d'œil à sa partenaire lui fit esquisser un sourire.

    « Cornouailllleuuuuh. Corrrrrnouailllleuuuuuuh. Cornouailles. Cooooornouailles. »


Toutes les grimaces que sa bouche ou ses yeux formaient tandis qu'elle prononçait de différentes façons le fameux mot qui faisait tant rire son coéquipier. N'en tenant plus, il glissa un délicat rire entre deux mots et continua de l'observer du coin de l'œil.

    « C-o-r-n-o-u-a-i-l-l-e-s. Là, je trouve ça drô- »
    « MON DIEU ! Où est donc passé ce satané machin bleu ?! Je veux aller aux toilettes ! Et il est HORS de question que tu m’y accompagnes ! »


Aussitôt interrompu, aussitôt retourné dans les nuages. L'esprit de K. était aussi inconstant que la brume et changeait de direction dès que le vent de son imagination soufflait d'un bord à l'autre. Il plissa légèrement les yeux avant de dire.

    « Ah tiens, moi aussi j'irais bi- »
    « Huuuh ! »
    « Tout à fait Zéphyr, j'allais dire la même chose, mais hé ! »


A peine fut-il sortit de ses songeries que la tornade Zéphyrienne lui agrippa le bras comme sa vie, intime en l'occurrence, y dépendait, l'emmenant contre son gré vers la Grande Salle. Sur le chemin qui menait là-bas, le cerveau du Jaune et Noir se mit enfin en route, il était temps. Ils étaient collés bon sang. Collés de chez collés d'ailleurs, et si ils ne se dépêchaient pas à faire équipe dans les minutes qui suivaient, ils allaient vivre les moments les plus embarrassants de toute leur vie. Comparée ce qu'ils pouvaient hypothétiquement vivre tous les deux, la situation de tout à l'heure semblait être un amuse-gueule.

    « Faut retrouver Lulu ! Bordel, et dire que c’était mon pote ! »


Le jeune homme fronça légèrement les sourcils. Lulu ? Son pote ? C'est qui ça Lulu ? Pas le temps de poser des questions débiles. Du moins pas aussi débiles que les réflexions de la Rouge et Or. Plantés dans l'encadrement la porte démesurément grande de la salle de restauration, le jeune Bloodworth suivait des yeux plusieurs lutins, changeant de cibles à chaque fois que le chemin de cette dernière croisait celui d'une autre. Il y avait au moins une vingtaine de mouches bleues qui voletaient gaiement entre les élèves et qui, après s'être amusés à les collés ensemble, ricanaient en leur jetant tout ce qu'il leur passait sous les pattes ou plus classiquement leur tiraient les cheveux.

    « Bon on règle ça comment ? Pierre-papier-ciseaux pour savoir qui commencera à choisir le lutin ? »


Le pire dans tout ça c'est qu'il était sérieux. Glissant nonchalamment sa main dans la poche de sa robe de sorcière il grimaça quand il ne sentit pas le contact lisse et froid de sa baguette magique.

    « J'espère aussi que t'as un bon filet à papillons ou... que tu cours vite, comme tu le sens en fait, parce que je crois que l'un d'entre eux à pris ma baguette. »


Ouais c'est ça. Dis tout de suite que tu l'as oublié.
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